jeudi 28 février 2008

Aux candidats adversaires

1 - Je suis coudekerquois et je m’étonne que certains candidats semblent avoir honte de leur appartenance politique, exemple : « ma liste n’est pas UMP ». Quand on est UMP, on dirige une liste UMP et rien d’autre, même si elle comporte des gens non cartés.

2 - Je suis coudekerquoise et je lis, dans la presse locale, que : « des projets estimés coûteux ne bénéficieraient pas à la population ». Dommage qu’on ne nous dise pas lesquels car moi, je ne connais pas d’équipements qui ne servent pas à la population d’une manière ou d’une autre.

3 - Je suis coudekerquois et je constate que toutes les listes qui se présentent aux électeurs, parlent de démocratie participative qu’elles vont mettre en place. Or, j’ai toujours pensé que notre maire actuel pratiquait la démocratie participative, par ses incitations au dialogue et par ses lettres d’information à la population.

4 - Je suis juriste et quand je lis : « qu’en matière judiciaire, on ne doit pas laisser ce pouvoir entre les mains d’un seul homme », c'est-à-dire le Maire, je rappelle que le Maire est responsable de tout ce qui se passe dans la ville. C’est la loi qui veut cela. Il est donc normal qu’il agisse, en matière judiciaire, au nom de la ville.
Comment une commission pourrait juger de ne pas défendre la ville attaquée par un tiers ? Quand c’est la ville qui dépose une plainte, il faut savoir que tout doit aller très vite, sous peine de tomber sous le coup de la prescription. Une commission ne ferait que retarder les solutions.

5 - Je suis président d’association. Il y a des dizaines d’associations à Coudekerque-Branche. Comment pourrait-on choisir 10 présidents pour constituer une commission chargée de répartir les subventions. Les élus sont responsables de cette répartition. S’ils doivent confier, à une commission extérieure, la répartition des fonds publics, ils prennent une lourde responsabilité. D’ailleurs, partout où il y a eu des offices de sports, les choses ont mal tourné.

6 - Je me souviens d’une lettre d’information à la population concernant une éventuelle police municipale à Coudekerque-Branche. Voici ce qui y était dit : « cette proposition a été rejetée par la population, voici quelques années, compte tenu du coût élevé de ce nouveau service. En effet, une police municipale coûte cher et de ce fait, engendre forcément une augmentation de la pression fiscale locale. Nous avions réalisé, à l’époque, une enquête en nous basant sur le recrutement de 27 policiers municipaux (répartis en deux équipes) pour couvrir la ville, et ce 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, en tenant compte des congés, des maladies et de toutes les absences en général. Le résultat de cette estimation financière s’élevait à 862 621 euros (soit 5 658 422 francs). Cette dépense supplémentaire d’une police municipale avait comme conséquence une augmentation de : 8, 61 % de la taxe d’habitation et 7,83 % de la taxe sur le foncier bâti ».
Comment l’emploi d’une trentaine de personnes supplémentaires (policiers municipaux) n’augmenterait pas la pression fiscale ? C’est faire preuve d’une ignorance totale de la gestion financière d’une ville.




Je ne pense pas que les candidats de cette liste peuvent parler des deux élus de leur liste, puisque l’une de ces élus a tenu à démissionner du Conseil Municipal et m’a rencontré sur ce point.

La lutte contre les marchands de sommeil est permanente et je viens de signaler aux bailleurs sociaux deux maisons à vendre qui risquent bien de se transformer en logements indécents si les bailleurs n’interviennent pas. La ville est d’ailleurs prête à préempter ces immeubles pour les revendre dans le cadre d’un projet de construction de logements sociaux.



Lors de ma dernière permanence, un citoyen de Coudekerque-Branche est venu me signaler que trois personnes se sont présentées à son domicile en lui expliquant qu’elles étaient socialistes et qu’elles se présentaient aux élections municipales.

Ce citoyen leur a donc demandé : « vous êtes sur la liste de Monsieur DELATTRE ? »

Réponse: « Non, mais nous sommes socialistes, alors voter pour nous ou voter pour Monsieur DELATTRE, c’est la même chose ».

Voilà encore une malhonnêteté intellectuelle dévoilée de la part de candidats sans scrupule. »