Vu dans le Phare Dunkequois du 21 Juin
Morceaux choisis dans l'article de Christophe BERRIER p14
(…) « Je suis assez content d'avoir battu Sarkozy et son clone », savoure Michel Delebarre entre deux "amabilités" sur Franck Dhersin. Il l'est sans doute autant d'avoir pu, comme dans presque toute la Côte d'Opale, mettre une claque au gouvernement, qui paye cher une TVA sociale trop vite et trop mal annoncée. « Ça ne nous a pas desservi. Surtout, ça ne fait pas de mal que le gouvernement fasse un faux-pas, pour que les Français se rendent compte de ce qui les attend. Car ce n'est pas fini... », pronostique le maire de Dunkerque qui entend bien tenir toute sa place dans les luttes qui s'annoncent. Dans l'opposition parlementaire où« avec 200 députés, on sera attendu au tournant », comme dans la refondation de son parti: « il faut que le P.S. soit capable de changer les choses. Nos leaders qui s'entre-déchirent, y en marre de tout ça... Le Parti socialiste ne se résume pas à la rue de Solférino, les militants veulent pouvoir reprendre la main ».
(…) Il a gonflé l'écart, parfois dans des proportions impressionnantes: 1500 voix d'avance à Dunkerque contre 320 le 10 juin, 2100 voix d'avance à Coudekerque-Branche (la ville de son suppléant, André Delattre) contre 1300... (…) « La vague bleue ne pouvait pas nous être fatale, à condition de se battre. Alors on a approché les électeurs au plus près, en porte à porte, dans les cages d'escalier ». Pour une victoire conquise marche après marche, voix après voix. (…)